Le drame securitaire en Cote d´Ivoire: LE COMMANDO INVISIBLE EST IL DE RETOUR ?

Depuis deux jours,toute la Cote d ivoire est tourmentée par des affrontements á Daloa,á Yopougon,á Akouedo...

Des guerillas sporadiques d´hommes non identifiés,sont perpetrées á travers le pays.

Serait-ce le retour du feuilleton du ´´ commando invisible´´ ou un nouveau deploiement des ´´commandos benguistes´´? Ou tout simplement le ras-le-bol de millitaires patriotes,qui en ont maintenant marre des exces et des derives des FRCI et de leurs suppletifs les dozos de Ouattara,qui ne cessent de tuer et de piller impunement?

Ce qui est sur,les affrontements semblent avoir repris en Abidjan;au grand damne de la population,qui deja éreintee par la vie chere et le chomage croissant a peur de subir une fois de plus le martyre des armes et des hordes sanguinaires de Ouattara.

Dossier á suivre...

YOPOUGON NOIR: Six FRCI et deux civils tués au cours de deux attaques par des combattants armés non identifiés

lun, 6 août 2012 - 3:03  Catégorie:

• Abidjan Business

Combattant armé non identifié.

Le 06 août 2012 par IVOIREBUSINESS – Dans la nuit de samedi à dimanche 5 août, des combattants armés non identifiés, une dizaine en tout, et

circulant à bord de taxis, ont attaqué le commissariat de police du 17e arrondissement de Yopougon, tuant quatre FRCI et deux civils.
Quelques minutes plus tard, ces combattants sont allés attaquer un poste FRCI situé plus tuant 2 FRCI.
Ces deux attaques ont eu lieu aux environs de 3H du matin.
Le ministre Koffi Koffi Paul s’est rendu sur les lieux des attaques qu’il a mis sur le compte de bandits de grands chemins venus libérer des prisonniers.
Le secteur baptisé Yopougon-Niangon, était dimanche quadrillé par les forces de l'ordre, selon des témoins.

La même nuit, à peu près au même moment, la base militaire d’Abengourou était attaquée par des combattants armés non identifiés sortis de la forêt, faisant plusieurs blessés côté FRCI. On ne sait pas encore si c’est le même groupe qui a attaqué simultanément Abengourou et Yopougon.
Mais tous les analystes s’accordent à dire que l’insécurité dit être jugulée au plus vite par le régime, au risque qu’on atteigne le point de non-retour.

CÔTE D’IVOIRE, POUDRIERE A CIEL OUVERT

L’insécurité comme on l’a dit reste le talon d’Achille du régime actuel. Il ne se passe pas un jour sans qu’il ait des attaques en tout genre.
Mercrdi dernier près de Sinfra (centre-ouest), une personne a été tuée et plusieurs blessées lors d'un affrontement entre des villageois et des chasseurs traditionnels "Dozo", confrérie dont des membres sont devenus de facto des supplétifs des FRCI.
Le 20 juillet dernier à Duekoué (Ouest), 213 personnes de l’ethnie gueré-WÊ périrent dans l’attaque de leur camp de réfugiés. Cette attaque a été l’œuvre de soldats gouvernementaux FRCI et des supplétifs Dozo qu’accompagnaient des jeunes Djoula. Les casques bleus de l’Onuci, pourtant commises à la sécurisation du camp, n’ont pas levé le petit doigt ni même arrêté les auteurs de ces massacres.

LE PDCI-RDA NE CAUTIONNE PLUS CES MASSACRES
Le parti démocratique de Côte d’Ivoire, principal allié d’Alassane Ouattara au gouvernement s’est enfin désolidarisé des massacres des populations civiles aux mains nues par les FRCI et les Dozo.
Dans un communiqué publié samedi, il s’est indigné du climat d’insécurité généralisé où les FRCI et les Dozo peuvent tuer impunément.

Patrice Lecomte