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AFRIK ESSOR
10 juillet 2014

COTE D´IVOIRE: OUATTARA ET HAMED BAKAYOKO DONNENT L´ORDRE DE SODOMISER LES PRISONNIERS PRO-GBAGBO A MORT

Par Ladepechedabidjan.info - Plus de 7oo prisonniers politiques en danger de mort - Des pro-Gbagbo sodomisés nuitamment par des FRCI et des dozos.

Le Commissaire César Négblé, décédé le samedi 24 mai 2014 au Maroc, a été plusieurs fois violemment sodomisés par ses bourreaux.

Les prisonniers politiques présumés proches de Laurent Gbagbo vivent un calvaire sans précédent dans les prisons en Côte d'Ivoire, depuis le 11 avril 2011, date de l'arrivée au pouvoir d'Alassane Dramane Ouattara. Toutes les nuits, ces otages du nouveau régime, sont soumis à des séances de sodomie dans leurs lieux de détentions disséminés à travers le pays, par des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des dozos. Aujourd'hui, des langues se délient face à ce qu'on pourrait appeler des viols en règle, perpétrés par les miliciens du dictateur Ouattara et qui seraient, en n'en point douté à la base de la mort de nombreux de ses prisonniers.
L'exemple du commissaire César Négblé, décédé le samedi 24 mai 2014 au Maroc, officiellement des suites d'une insuffisance rénale, en est la preuve. Des proches de sa famille affirment que l'ex-patron de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) a été plusieurs fois violemment sodomisés par ses bourreaux, lors des différents interrogatoires qu'il a subi. Ce qui l'a complètement détruit.
«Non, le vieux n'est pas mort d'une insuffisance rénale...ce sont les gens de Ouattara qui l'ont assassiné...Ils l'ont sodomisé à plusieurs reprises lors des interrogatoires...pour le torturer et surtout pour l'humilier...C'est ça qui l'a tué...Les multiples viols sauvages qu'il a subi ont causé des infections graves qui malheureusement n'ont pu être traité dans le temps. Le vieux nous a tout expliqué avant de mourir...D'ailleurs, ceux qui l'ont vu après sa libération savent qu'il tenait à peine sur ces jambes. Il avait même du mal à s'asseoir», rapporte un membre de la famille, sous le couvert de l'anonymat, pour des raisons de sécurité.
«Pratiquement, toutes les deux heures, le Commissaire Négblé était battu par des FRCI qui se succédaient dans sa chambre. Nous entendions ses gémissements», avait révélé à un confrère, un témoin de l'hôtel La Nouvelle Pergola, où le commissaire avait été détenu, au tout début de la crise postélectorale ivoirienne.
Pour certains membres de la famille Négblé, il est temps de faire la lumière sur les circonstances réelles qui ont provoquées le décès de cet officier supérieur de la police nationale.
«C'est vrai qu'au début, on ne voulait pas en parler pour préserver l'image du vieux. Mais après mûre réflexion, nous pensons que, s'il est allé jusqu'à nous montrer ce que ces gens lui ont fait subir ce n'est pas pour que cela reste seulement dans la simple intimité. C'est pour que ce soit révéler au monde entier pour que les autres prisonniers politiques qui subissent certainement toutes ces atrocités dans le silence soient sauvés», confesse cette même source.
En effet, le cas du commissaire César Négblé n'est pas un cas isolé. La plupart des prisonniers politiques en Côte d'Ivoire, connus ou anonymes sont soumis à cette autre forme de torture des FRCI et des dozos, depuis un peu plus de trois ans.
«Ils m'ont bousillés...», avait lâché Mahan Gahé à un de ses proches, quelque temps avant son décès tragique, le 16 septembre 2013, des suites aussi d'un mal dont on ignore encore les causes profondes. Il est vrai que l'ex-patron de la Centrale Dignité, arrêté pour ses convictions politiques lors des événements postélectoraux en Côte d'Ivoire, ne donne pas plus de détail dans cette déclaration qui traduit visiblement ses conditions exécrables de détention.
«Comprenez que ce message en dit long, sur ce qu'a vécu le général. Je ne peux pas en dire plus...Mais sachez tout simplement que c'est cruel, méchant et inhumain ce que les FRCI et les dozos font à nos parents et camarades dans ces prisons...», rapporte un proche collaborateur de Basile Mahan Gahé.
Selon un garde pénitentiaire qui a requis l'anonymat, tout se déroule à huis clos, en général pendant ou après les interrogatoires. «Toutes les nuits, ils viennent chercher des pro-Gbagbo. Nous, on nous dit que c'est pour les interroger. Mais tout le monde sait que c'est faux... Hum... les gars-là sont devenus leur femme. Si tu paies régulièrement quelque chose, on te laisse tranquille. Seulement si la décision vient de là-haut, tu ne peux pas échapper. Ils vont finir avec toi (sodomiser), chaque jour jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent...Ils font ça partout, surtout à Bouaké...C'est leur QG...Ce sont de vrais pédés... Les gens ne peuvent pas parler...Ils souffrent...Parce que ça fait honte...Au début là, il y a beaucoup de gens qui sont morts ici (Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (MACA) ) à cause de ces actes ignobles...En fait, quand ils finissent de les sodomiser, il y en a qui tombent malades, ils sont infectés et ils cachent ça...Mais qui va en parler...Les victimes elles-mêmes refusent d'en parler, leurs parents sont informés, les médecins sont au courants, mêmes des journalistes savent ce qui se passe ici, mais tout le monde à peur...», révèle-t-il.
Ils sont un peu plus de 700 prisonniers politiques en Côte d'Ivoire qui vivent et assistent dans la terreur, l'impuissance et dans le silence leur mise à mort, par SODOMIE, devant toutes les organisations nationales et internationales de Droits de l'Homme. Une autre forme de torture, en plus de toutes celles que leur inflige au quotidien le régime d'Abidjan pour leur ôter toute dignité et toute humanité.

Benson Sérikpa

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 Le titre est de la redaction-Waramba Joel

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