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AFRIK ESSOR
27 août 2014

COTE D´IVOIRE: OUATTARA FINIRA PAR LES AVOIR TOUS. WATTAO, LE PREMIER A LIQUIDER

Le plus bling bling des chefs de guerre de Ouattara,paie le prix de l´immolation de sa niece,que Ouattara a decidé de laisser mourir. Elle qui avait pourtant donner sa fortune et sa poitrine pour defendre Ouattara,avait été abandonné par le camp Ouattara,alors qu´elle ne voulait juste que le paiement de ses factures. Aujourd hui, c´est le cdt Wattao, qui est retiré de ses fonctions.Sera t- il envoyé a la CPI?  Ou sera t- il executé comme savent le faire les hommes á Ouattara?
Wait and see... 
Un mois après le débarquement de Wattao: des Frci en «conseil de guerre» à Bouaké!

Le Temps- 27/08/2014

Le lieutenant-colonel Issiaka Ouattara dit Wattao est-il encore à Abidjan ? Cette question est sur toutes les lèvres des Abidjanais. Surtout qu’une folle rumeur faisait état de son isolement ou de son arrestation. Certains le disaient en voyage sans retour à l’étranger. Quand d’autres l’annonçaient aussi dans certaines villes de l’intérieur comme Bouaké, Séguéla, Vavoua…

Après avoir plusieurs fois démenti l’information, preuves à l’appui, l’un des proches de Wattao fais savoir le samedi 16 août 2014, que cette fois-ci, l’ex-chef de sécurité de la zone d’Abidjan-sud est effectivement hors d’Abidjan. Cela, depuis le vendredi 15 août 2014. «Nous sommes à Doropo (localité du département du Bondoukou, village natal de Wattao) pour une semaine de repos. On rentre le samedi prochain», confie ce bras droit de Wattao.
N’est-ce pas un repli stratégique pour mieux préparer la résistance à cause de la traque dont les hommes de Wattao sont victimes ? A cette interrogation, l’homme de main de Wattao est encore plus direct. «Non, nous sommes juste venus nous reposer, pour faire le vide dans nos esprits et reprendre le travail. Car n’oubliez pas que le colonel est toujours le commandant en second de la Garde républicaine. Il est encore en fonction et il compte assumer cela. Il ne fuira donc pas ses responsabilités à ce niveau et il est prêt à servir partout où on le met, car il est avant tout un militaire. Pour ce qui est des traques, il faut laisser les gens faire ce qu’ils veulent, mais nous, nous restons sereins et imperturbables…». Notre passage devant la résidence de l’ex-patron du CCDO a fini de nous convaincre de ce que Wattao a effectivement quitté Abidjan.

En effet, le lundi dernier, en partance pour la rédaction, nous avons constaté que la dévanture de la résidence de Wattao qui était d’ordinaire bondée de monde (ses collaborateurs) était curieusement vide. Seules les véhicules militaires sont visibles et le portail hermétiquement fermé. On pouvait même entendre les mouches voler. Tel un silence de cimetière. On sait désormais que le président en exercice du Rassemblement des républicains (RRDR), Alassane Ouattara, n’est plus en phase avec le lieutenantcolonel Issiaka. Et cela est indéniable.

Ce qui explique son débarquement à la tête du commandement des opérations de sécurisation de la zone d’Abidjan-sud, le lundi 21 juillet 2014 et du Centre de coordination et des décisions opérationnelles (CCDO), le mardi 22 juillet 2014. Désormais Wattao ne se contente plus que de son titre du commandant en second de la Garde républicaine (GR). Récemment, c’est un Wattao très serein et joyeux que nous avons découvert à son domicile de Marcory-zone 4. En train de jouer avec des collaborateurs.
«Pourquoi vais-je fuir ? Je n’ai rien à me reprocher. Il faut laisser Dieu agir…», avait-il lancé ce jour-là, avec un sourire. En effet, l’ex-chef de guerre pro-Ouattara a été remplacé le mardi 22 juillet dernier, à la tête du CCDO par le Commandant Inza Fofana dit Grouman, patron de la brigade anti-émeute de Yopougon.
La passation de charges a eu lieu dans les locaux du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Le nouveau promu va diriger pendant six mois, cette unité mixte spéciale chargée officiellement de lutter contre le grand banditisme et composée d’éléments issus de la police, de la gendarmerie et des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

Des zones d’ombre
Le départ de Wattao relève-t-il d’une rotation ordinaire des elements du CCDO comme le laisse croire le ministre Paul Koffi Koffi? Difficile d’y croire, vu les tensions qui minent les Frci ces derniers temps et qui mettent en évidence un malaise entre l’ex-chef de guerre et la hiérarchie militaire. Pour preuve, des soldats FRCI, identifiés par des témoins comme étant des proches de Wattao, s’étaient opposés au débarquement de leur chef ducommandement militaire de la zone Abidjan-sud. Ce soulèvement des hommes de l’ex-com-zone de Vavoua a eu lieu au camp Egs de Marcory où devrait se rendre le général Gaoussou Soumahoro commis à la passation des charges entre Wattao et le lieutenant Tuo Souleymane, nouveau chef désigné de la zone Abidjan-sud.

Le débarquement de Wattao du CCDO qui intervient au lendemain de ces événements vient confirmer cette ambiance délétère qui prévaut au sein de l’armée. Le lieutenant-colonel Wattao entretenait, par ailleurs, des rapports tendus avec le commissaire divisionnaire Kouyaté Youssouf, premier responsable du Ccdo. De toute évidence, son éviction de deux postes de commandement importants en l’espace de deux jours est un indice éloquent d’un malaise au sein du régime Ouattara. Surtout que récemment, des collaborateurs de Wattao avaient été arrêtés. Notamment le Lieutenant Cissé Ibrahima, le chargé de mission de Wattao, qui avait été arrêté, le vendredi 8 août dernier, par des éléments des FRCI, à Bouaké. Alors qu’il revenait d’une mission qui lui été confié par son chef, au Nord du pays (avec un ordre de mission officielle délivré par Wattao lui-même).
Selon des sources militaires, le lieutenant Cissé Ibrahim a été remis à la brigade de recherche de gendarmerie de Bouaké avant d’être transféré à Abidjan, à l’état-major général des FRCI. Toujours dans le cadre de cette politique d’intoxication mise en place contre Wattao et ses hommes, sept de ses hommes avaient aussi été arrêtés dans la journée du samedi 9 août 2014. Comme Cissé Ibrahim, ils avaient été transférés à l’état-major général des Frci pour nécessité d’enquête. Mais n’ayant rien trouvé contre eux, ces huit (8) militaires collaborateurs de Wattao ont été libérés tard dans la nuit du samedi 09 à dimanche 10 août 2014.

Bouaké de plus en plus en mouvement.
Pendant que Wattao est allé se reposer à Doropo, des indiscrétions annoncent le regroupement de certains militaires proches de lui, à Bouaké. Là-bas, les Forces nouvelles sont véritablement en train de se reconstituer comme une force qui compte et qui doit continuer d’exister. En effet, des proches de ce mouvement politique de la rébellion armée affirment qu’après la cérémonie du 7ème anniversaire de l’attentat manqué contre Guillaume Soro à l’aéroport de Bouaké, les responsables des Forces nouvelles ont annoncé en privé, que «Les Forces nouvelles, en tant que structure, doit maintenant s’affirmer pleinement et reprendre la place qui est la sienne. Dans cette logique, sa branche armée (FAFN) doit être reconstituée et mobilisée pour faire face à toute éventualité. Car l’ennemi est toujours vivant…». C’est certainement dans cette logique-là que «plusieurs supplétifs des FRCI non encore immatriculés et donc non encore engagés au sein des FRCI se sont repliés à Bouaké depuis quelques semaines». Notamment après le débarquement de Wattao.
Que cache un tel mouvement ? L’avenir nous édifiera certainement.

Le titre est de la redaction-Waramba Joel

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