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AFRIK ESSOR
22 octobre 2014

LA COTE D´IVOIRE DE OUATTARA - UN PAYS D´INSECURITE A CIEL OUVERT

Côte d’Ivoire - 45 FRCI et 15 policiers attaquent une usine: Les raisons
 ar Notre Voie - 45 FRCI et 15 policiers attaquent une usine.
Soldats armés non identifiés.

Le conflit qui oppose le français Louis Landesque Louis,gérant de la société des Bois ivoiriens (SBI) et les libanais Hassan Hijazy et Hassan Yassine, gérants de la Société la nouvelle Seritex Sn, a atteint son point culminant hier.

Les « frères » Hassan ont eu la main lourde en se rendant, lundi matin, au siège de l’entreprise SBi sis à koumassi,zone industrielle, avec 45 individus supposés frci et 15 policiers afin de déguerpir Louis Landesque des lieux.

Cela sous la direction d’un certain capitaine Pekas Salomon qui, selon un huissier, «disait agir pour le compte du service juridique du ministère de la construction ». Dans l’affrontement qui a suivi,selon l’huissier commis pour faire le constat, il y a eu «des tirs de sommation ». On parle même de blessés légers. « Les tirs ont ameuté le commissaire du 36e arrondissement et les éléments du camp commando de Koumassi », raconte l’huissier.

Pour comprendre l’affaire, il faut remonter au conflit qui oppose le français et les deux libanais. « C’est un site qui,à l’origine est occupé par Louis Landesque qui dispose d’un arrêté d’attribution avec promesse de bail emphytéotique », soutient une source informée. Les «frères» Hassan qui estiment que l’arrêté a été remis ont saisi la justice. Le tribunal leur a donné tort et ils ont été déguerpis du site par voie d’huissier, me Assimian Agaman,le 5 août 2014. La société Seritex a fait appel de la décision et c’est pendant cette procédure que les libanais dépêchent 45 prétendus FRCI et 15 policiers pour déguerpir SBI. Les huissiers ont tenté de comprendre, mais le capitaine à la tête de l’armée de destructeurs n’a pas voulu donner d’information au point que les spéculations vont bon train.

On se demande pourquoi des gérants d’une entreprise peuvent commettre autant d’hommes en armes pour casser une unité de production.Le capitaine qui a dirigé l’opération n’avait aucun acte de réquisition des forces publiques. Beaucoup de questions restent posées. Comment des libanais peuvent-ils obtenir des forces coalisées contre une entreprise sans décision de justice, sans acte légal ?

Nos tentatives hier pour joindre le capitaine en question ont été vaines

Notre Voie

Le titre est de la redaction-WARAMBA JOEL

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  • Decrire l actualites africaine selon le point de vue des peuples et non des politiques.Comment les populations africaines vivent et ressentent les crises militaro-politiques,le quotidien social.C est l espace ou le commun de la rue,peut se faire entendre..
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