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AFRIK ESSOR
16 mars 2014

CHER CHER CHER ABIDJAN DEVIENT PLUS CHER

Augmentation du prix des produits de grande consommation: La galère des Ivoiriens continue
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Par Notre Voie - Cherté de la vie. La galère des Ivoiriens continue.

PHOTO: Jean -Louis Billon, Ministre du Commerce, de l'Artisanat et de la Promotion des PME.

La fin des difficultés existentielles des populations ivoiriennes n’est pas pour maintenant. Les prix des produits alimentaires sur le marché grimpent, grimpent et grimpent.
Au marché de Bingerville, au nord-est du district d’Abidjan, un kilo de viande de bœuf avec os coûte 2.200 FCFA. Le kilo sans os est vendu à 2.600 FCFA. Pourtant, les prix homologués de ces deux produits sont, res- pectivement, 1800 FCFA et 2000 FCFA. Que de dispositions n’ont- elles pas été prises par le ministère du Commerce et celui des Ressources animales et halieutiques pour faire baisser le prix de la viande sur le marché depuis au moins trois ans ! Notamment à travers la suppression des faux frais et des intermédiaires à l’abattoir de Port-Bouët. En ce qui concerne le riz, seule la variété «Denikassia» (la qualité la plus basse du riz ivoirien) présente des prix abordables. Le kilo varie entre 300 et 450 FCFA. Quant à son alter ego, la variété «Malohoussou» (le riz qui monte à la cuisson), le kilo est à 350 FCFA.

Les prix ne font que grimper

A contrario, ça devient difficile pour les ménages modestes avec le kilo de «Uncle Sam brisure» qui est à 400 FCFA. Et celui de la variété «Long grain» qui vaut 600 FCFA. Même les fruits n’échap- pent pas à la hausse générale des prix des produitsalimentaires. Ici, la tendance, c’est que les vendeurs baissent la quantité en maintenant le prix. Ainsi, la vendeuse de fruits commercialise un avo- cat de petit gabarit à 150 FCFA, une gousse moyenne d’ananas à 250 FCFA, une petite papaye à 250 FCFA. Au marché du Forum de la commune d’Adjamé, dans le centre du district d’Abidjan, une grosse queue de thon fumé est vendue à 2000 FCFA. Contre 2500 FCFA il y a deux mois. Le poisson Chinchard moyen est vendu à 500 FCFA. Or trois Chin- chards de la même taille étaient vendus à 1000 FCFA il n’y a pas longtemps. Le carton de 10 kilo de poisson Carpe de Chine, qui était commercialisé à 12.000 FCFA, est vendu à 15.000 FCFA. Le kilo de riz cassé de qualité inférieure est vendu à 400 FCFA dans ce marché du Forum d’Adjamé. Le kilo de «Uncle Sam brisure» est vendu à 500 FCFA. Quant au kilo du riz long grain (thaïlandais), il coûte 700 FCFA. Le kilo de viande avec os se vend à 2000 FCFA. Le kilo sans os est commercialisé à 2400 FCFA. Par contre, le litre d’huile Dinor, vendu à 1000 FCFA, coûte 100 FCFA de moins à 900 FCFA. Les prix de ces produits sont pra- tiquement les mêmes affichés sur le marché provisoire du village d’Anono, dans la commune de Cocody. Au marché de poissons d’Abobo-doumé, dans la commune d’Attécoubé, au bord de la lagune, au centre du District d’Abidjan, les vendeuses attendent les clients. C’est la période où le poisson se fait rare, selon les explications de Goua Désiré, l’un des vendeurs. Au moins huit variétés de poissons sont commercialisées sur ce site. Lui, il n’a que les poissons «banane» sur sa planche. Il vend un gros poisson à 2500 FCFA et trois à 7000 FCFA. «Lorsqu’il y a pénurie de poisson, nous sommes obligés de nous approvisionner au port de pêche de Vridi. Evidemment, cette démarche nous amène à augmenter les prix de vente de nos poissons parce que nous tenons compte du coût du transport», précise- t-il. Mme Gisèle Koffi, venue acheter du poisson, est obligée de se contenter de cinq, alors qu’elle prévoyait de prendre une douzaine. «Les prix sont tellement élevés qu’on est tenu de faire avec les moyens du bord», déplore-t-elle.

Inquiétude généralisée

Le pouvoir d’achat des Ivoiriens s’amenuise de jour en jour à cause de la cherté des produits de grande consommation. Alassane Ouattara, lors de son message du nouvel an, le 31 décembre 2013, avait insisté sur les réformes entreprises pour faire sentir les effets des performances économiques sur le quotidien des Ivoiriens. «C’est le cas de la lutte contre la vie chère. Oui. La vie est chère et nombreux sont nos compatriotes qui éprouvent des difficultés à joindre les deux bouts. Surtout après plus d’une décennie de crise. Le gouvernement fait donc de la lutte contre la vie chère une priorité. Nous prenons cette question à bras-le- corps », avait-il déclaré. Il a alors promis des réponses concrètes en 2014. Le discours ne s’est pas encore transformé en actes sur le terrain. La situation a même empiré. Quant au ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, Jean- Louis Billon, il promet un séminaire gouvernemental sur la cherté de la vie, au premier trimestre de l’année 2014 et la surveillance accrue dans les marchés.

Gomon Edmond

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 LE TITRE EST DE LA REDACTION-WARAMBA JOEL

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