Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AFRIK ESSOR
6 août 2012

Le drame securitaire en Cote d´Ivoire:Les DOZOS DE OUATTARA ONT ENCORE TUE A DALOA

Malgre les interpellations de la communaute internationale,Ouattara et ses troupes continuent de semer la desolation et la mort a l´ouest de la Cote d´Ivoire.Definitivement,la justice des vainqueurs fait reculer siniquement le droit et la justice.Devant cette inertie et cette complicite incongrues des nouvelles autorites ivoiriennes,la violence gagne du terrain.Et partout,des hommes en armes,non legitimes font la loi,au vu et au su de l´onuci et des organisations internationales.

Pour plus de details lire l´article ci dessous

Assaut des Dozo sur Niamagno (S/P de Gadouan, DALOA): 34 blessés dont l’adjoint du Chef de village

Images d
Images d'archive. Dozo à Bayota, sous-préfecture de Gagnoa.

Le 06 août 2012 par IVOIREBUSINESS - Le samedi 04 août 2012 sera une journée de sombres souvenirs pour les habitants de Niamagno, village de la Sous-Préfecture de Gadouan à 40km de

DALOA. Des Dozo, supplétifs de l’armée de Dramane Ouattara, ont lancé une attaque contre ce village causant 34 blessés, dont l’adjoint du Chef du village. Les blessés par balles ont été évacués à Daloa pour des soins appropriés.

Les dessous de l’attaque
La semaine qui a précédé l’assaut du 04 août 2012, un manœuvre allogène accuse le fils de son employeur d’avoir volé un pied de manioc dans la parcelle à lui concédée pour ses cultures vivrières. Le manœuvre porta plainte auprès de la chefferie traditionnelle. Le jeune incriminé fut convoqué pour être entendu. Il apporta un démenti clair selon lequel il n’était ni de près, ni de loin l’auteur des faits humiliants de vol de manioc à lui reprochés. Le chef et ses notables délibèrent, pour insuffisance de preuve, en faveur du jeune accusé. Non content de ce jugement, le manœuvre décide de faire appel, non pas auprès de la chefferie de Niamagno, mais cette fois-ci auprès du tribunal des Dozo dudit village. Le jugement des Dozo fut sans appel : le présumé voleur est coupable et il doit être saisi et déporté à Gadouan, où réside une base plus fournie et garnie de Dozo. Ils décidèrent de garder leur sentence au secret dans le but de tendre une embuscade au “présumé voleur” préalablement acquitté par la chefferie du village et de l’enlever secrètement.

Le jour de l’assaut, Samedi 04 août 2012
Ils ont choisi le Samedi 04 août 2012, jour d’un match amical entre les jeunes de Gadouan et ceux de Niamagno, pour tendre une embuscade au jeune incriminé et l’enlever sur le chemin, loin des regards parentaux. Le jeune ciblé étant en compagnie des autres membres de l’équipe de football du village, l’enlèvement a échoué à l’aller. Les Dozo kidnappeurs appelèrent du renfort de Gadouan pour bien positionner le dispositif de l’embuscade sur le chemin retour du jeune qui leur a échappé à l’aller.
Après la rencontre amicale de football, alors que les jeunes de Niamagno regagnaient tranquillement leur village, ils ont été surpris par des tireurs Dozo embusqués. Débandade générale. Ceux qui ont été grièvement blessés sont restés couchés, les autres ont fui dans les broussailles pour rallier le village. Les rescapés en sang regagnèrent le village et expliquèrent aux villageois que les autres jeunes dont des filles sont aux mains des Dozo. Une vive colère s’est emparée du village et la maison d’un Dozo, reconnu parmi les tireurs embusqués, a été brûlée. Les Dozo, apercevant la fumée montée de la maison d’un des leurs, rappliquent sur le village tirant sur tout ce qui bouge, et faisant 34 blessés, dont l’adjoint du chef de village.
Alertée, une patrouille de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) fut dépêchée de DALOA pour venir secourir les pauvres villageois sans défense des mains des Dozo. Les casques bleus ont obligé les Dozo à regagner leur base et ont pris quelques images des drames. Profitant du calme précaire revenu, les autorités traditionnelles de Niamagno se sont rendues à la gendarmerie de Daloa pour porter plainte contre les Dozo, auteurs de cette autre forfaiture meurtrière.

Nous rappelons que la nuit du mardi 31 juillet au mercredi 1er août 2012, dans le village de Sanegourifla, du canton Zignan, village situé à douze kilomètres de Sinfra et à environ 80 kilomètres de Yamoussoukro. D’autres Dozo ont tué 4 civils villageois et en ont blessé une dizaine

Par Alain Doh Bi (angeeverse.wordpress.com)

Publicité
Publicité
Commentaires
AFRIK ESSOR
  • Decrire l actualites africaine selon le point de vue des peuples et non des politiques.Comment les populations africaines vivent et ressentent les crises militaro-politiques,le quotidien social.C est l espace ou le commun de la rue,peut se faire entendre..
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité